
Ecoute du Mouvement, la Voix du Corps®
Une voie d’Art-Thérapie

Brèves traversées de l’histoire de la danse en Occident
L’histoire de la danse en Occident est riche et variée, marquée par des évolutions esthétiques, sociales et culturelles. Dès l’Antiquité, la danse se manifeste sous une forme rituelle et sacrée : en Grèce et à Rome, elle est liée aux cultes religieux et aux fêtes, jouant un rôle social majeur. Les danses sont souvent narratives et accompagnent les tragédies et comédies présentées dans les théâtres. Parallèlement, des formes de danse collective apparaissent, notamment pour célébrer les cycles agricoles et les rites de passage.
Au Moyen Âge, la danse populaire se développe dans les villages, sous forme de farandoles, caroles et autres danses circulaires, souvent au son de musiques simples. Cependant, l’Église condamne parfois la danse, la jugeant immorale, bien qu’elle l’autorise dans certains contextes religieux, tels que les processions ou les mystères.
La Renaissance marque la naissance de la danse de cour. À la cour des Médicis, sous l’impulsion de Catherine de Médicis, la danse prend une fonction de spectacle et devient de plus en plus codifiée. Les ballets de cour émergent, développant une danse élégante et chorégraphiée, où l’on commence à travailler sur des formes esthétiques complexes.
Au XVIIe siècle, l’âge classique s’ouvre avec l’essor du ballet classique, notamment sous le règne de Louis XIV. Le roi lui-même pratique la danse et fonde en 1661 l’Académie royale de danse. Pierre Beauchamp codifie les cinq positions des pieds, transformant la danse en une discipline académique rigoureuse.
Le XVIIIe siècle voit l’humanisation des thèmes chorégraphiques. Avec des figures comme Jean-Georges Noverre, le ballet d’action met l’accent sur l’expression des émotions et des histoires humaines. Sous l’influence des Lumières, bien que les thèmes mythologiques et héroïques subsistent, l’idée d’un art plus accessible et plus proche de la réalité humaine émerge.
Au XIXe siècle, le romantisme imprègne la danse avec l’apparition du ballet romantique. Des figures emblématiques comme Marie Taglioni dans « La Sylphide» symbolisent la légèreté et l’évanescence, notamment par la technique des pointes. Les thèmes surnaturels dominent, avec une préférence pour les récits féériques peuplés d’héroïnes éthérées, comme dans « Giselle ». La danse se popularise, et de nombreuses écoles s’ouvrent, notamment en Russie.
Le XXe siècle est marqué par la modernité et les ruptures. La danse moderne naît en réaction au formalisme du ballet classique, avec des artistes comme Isadora Duncan qui prônent une expression plus naturelle. Martha Graham explore des thématiques psychologiques et universelles. Parallèlement, les Ballets russes de Serge Diaghilev révolutionnent la scène chorégraphique par l’introduction de formes innovantes, grâce à des créateurs comme Nijinski et Fokine, et des collaborations avec des artistes tels que Picasso et Stravinsky. De nouvelles esthétiques apparaissent au fil du siècle, notamment avec Merce Cunningham et la danse postmoderne.
Au XXIe siècle, la danse occidentale se caractérise par la diversité et le métissage. La danse contemporaine fusionne les influences classiques, modernes et urbaines, intégrant des styles comme le hip-hop ou le krump. L’approche du danse-théâtre, portée notamment par Pina Bausch, mêle narration et expression corporelle. Les nouvelles technologies s’invitent sur scène, intégrant vidéos, lumières et projections dans les chorégraphies.
En perpétuelle transformation, la danse occidentale s’imprègne des influences culturelles mondiales, s’adaptant à chaque époque pour exprimer les préoccupations humaines et explorer sans cesse de nouvelles esthétiques.
Danse ART Thérapie EMVC®
Danse, Humanisme & Analyse
EMVC® : réconcilier mouvement, émotion et vie.
"L’EMVC c’est une bulle d’espoir et d’humanité. L’EMVC c’est un peu moi, mais c’est surtout le groupe, et ça devrait être tout le monde. C’est des larmes, des éclats de joie, des sourires émus. C’est des gorges serrées, et des cris libérateurs. C’est des regards qui ont le pouvoir d’inonder une pièce entière de bienveillance.
L’EMVC c’est Valérie. C’est la justesse de Valérie. C’est la clairvoyance de Valérie.
L’EMVC c’est aussi des âmes qui voudraient changer le monde, et qui le font sans même s’en rendre compte. C’est de la beauté à en pleurer. C’est des étreintes, des têtes posées sur des épaules, des mains tendues. C’est des corps anonymes qui t’apaisent, rien qu’en t’effleurant, sans n’avoir besoin d’aucun mot.
L’EMVC c’est poétique et c’est brut. C’est là et ça mérite d’être là. Parce que l’EMVC t’en ressors pas indemne, t’en ressors différent, si t’en ressors vraiment un jour. C’est aussi la chaleur du Soleil à travers les baies vitrées, c’est le froid du carrelage du couloir, c’est même la petite voix de l’ascenseur. C’est aussi des Pleine Lunes, des insomnies, des rêves tumultueux. C’est 4 saisons, 2 fois d’affilée. C’est beaucoup. C’est les clopes qui te font prendre l’air, c’est la musique qui te traverse le corps. C’est une vue magnifique, et puis c’est des rencontres. Une rencontre.
L’EMVC, c’est des histoires que tu racontes à tes proches, sans qu’ils ne comprennent vraiment. C’est doux, c’est douloureux, c’est chaud, c’est humide. C’est un peu tout à la fois.
Pour moi, l’EMVC c’est la pureté du sourire de Déborah, c’est Angélique et son inébranlable Humanisme, c’est la beauté sauvage de Lucille, la puissance de Gwénaëlle, le magnifique feu qui brûle en Fanette, c’est la douce prestance de Marie-Hélène, la si précieuse originalité de Charlotte, c’est la grâce de Pauline, la si jolie folie de Sophie, la sagesse d’Audrey, c’est le don qu’a Marie pour te couper le souffle. C’est toutes les femmes qui ont fait partie de cette aventure. C’est toutes les femmes.
L’EMVC c’est des mots, c’est des maux. C’est des voix et des voies. C’est l’être humain.
L’EMVC c’est des corps qui dansent les yeux fermés et les cœurs grands ouverts."
Témoignage - Pauline R.

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« Parce que le corps ne triche pas et ne ment pas, la Danse nous offre un accès direct à la source de nos difficultés, tout en révélant la réalité de nos ressources intérieures. C'est à travers le mouvement que nous pouvons explorer, comprendre et transformer nos expériences, en confrontant nos peurs et en découvrant nos forces cachées. »
Citation - Valérie GALENO-DELOGU

Souffles de l’histoire de la danse-thérapie
La danse-thérapie en Occident a des racines qui remontent au début du XXe siècle, bien que son développement en tant que discipline distincte soit plus récent. La danse a toujours été utilisée à travers l’histoire comme un moyen de communication, d’expression émotionnelle et de rituel. Toutefois, en Occident, la danse comme thérapie commence véritablement à prendre forme dans les premières décennies du XXe siècle, influencée par plusieurs mouvements artistiques et intellectuels. Les mouvements de danse moderne, en particulier en Allemagne avec des figures comme Rudolf LABAN[1] et Mary WIGMAN[2], et aux États-Unis avec Isadora DUNCAN[3], jouent un rôle clé en mettant l’accent sur l’expression individuelle et le mouvement libre, rompant avec les règles rigides du ballet classique. Leur approche ouvre la voie à la compréhension de la danse non seulement comme une forme d’art, mais aussi comme un moyen d’expression personnelle et émotionnelle. Parallèlement, le développement de la psychologie analytique par Carl Gustav JUNG et de la psychanalyse par Sigmund FREUD influence profondément la perception de la danse en tant qu’outil pour accéder à l’inconscient et exprimer des émotions refoulées.
La danse-thérapie en tant que discipline distincte commence à émerger pendant et après la Seconde Guerre mondiale, principalement aux États-Unis. Marian CHACE[4], considérée comme l’une des fondatrices de la danse thérapie moderne, travaille avec des vétérans de guerre et des patients psychiatriques dans les années 1940. Elle observe que le mouvement et la danse permettent aux individus de communiquer et d’exprimer des émotions qu’ils ne peuvent verbaliser. Son travail à l’hôpital psychiatrique St. Elizabeths à Washington, D.C., est pionnier dans l’intégration de la danse comme outil thérapeutique en contexte clinique. Dans les années 1950, Mary WHITEHOUSE[5] développe quant à elle la méthode du « Mouvement Authentique », s’inspirant de la psychologie jungienne pour explorer comment le mouvement spontané peut révéler des aspects cachés de la psyché.
Pendant les années 1960 et 1970, la danse thérapie commence à se structurer en tant que profession. En 1966, la fondation de l’American Dance Therapy Association[6] ADTA offre un cadre professionnel et des standards pour la pratique de la danse thérapie, jouant un rôle déterminant dans la reconnaissance de la discipline et la formation des praticiens. En réponse à une demande croissante pour une approche thérapeutique intégrant le corps et le mouvement, des programmes universitaires de formation en danse thérapie voient également le jour aux États-Unis, puis en Europe.
Au cours des dernières décennies, la danse-thérapie s’est étendue à d’autres régions du monde et s’est diversifiée en termes de méthodes et d’approches. En Europe, elle connaît un essor important, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, en France et en Italie, chaque région adaptant la danse thérapie à ses traditions culturelles et thérapeutiques locales. Aujourd’hui, la discipline englobe une variété d’approches, parmi lesquelles la thérapie par le mouvement danse, la thérapie par le mouvement authentique, et d’autres formes intégrant des éléments de la danse contemporaine, du théâtre et de diverses pratiques corporelles. La recherche scientifique, en démontrant les effets bénéfiques de la danse thérapie sur la santé mentale, émotionnelle et physique, a renforcé sa reconnaissance. De nombreuses études montrent son efficacité dans le traitement de la dépression, de l’anxiété, des traumatismes et d’autres troubles psychologiques.
Aujourd’hui, la danse-thérapie est pratiquée dans le monde entier, dans des contextes variés tels que les cliniques, les établissements éducatifs, les communautés et les pratiques privées. Elle continue d’évoluer, intégrant de nouvelles recherches, théories et pratiques pour répondre aux besoins changeants des individus et des sociétés. En perpétuelle adaptation, elle enrichit son approche en accueillant de nouvelles perspectives culturelles, technologiques et thérapeutiques, et joue un rôle crucial dans le mieux-être psychologique et physique des personnes.
[1] Danseur et théoricien du mouvement qui a développé un système d’analyse du geste et de la danse.
[2] Danseuse et chorégraphe allemande pionnière de la danse expressionniste.
[3] Danseuse américaine considérée comme la fondatrice de la danse moderne.
[4] Danseuse et thérapeute américaine pionnière de la danse-thérapie.
[5] Militante britannique célèbre pour sa campagne en faveur de la moralité et contre la «décadence » à la télévision et dans les médias.
[6] ADTA