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Danse Thérapie EMVC®

Ici, les mots dansent comme des gestes, les récits se tissent comme des mémoires en mouvement.
Ce blog ouvre un espace de traversée et de partage : j’y dépose des traces, des échos, des inspirations, pour que chacun.e puisse les rencontrer à sa manière.
Fragments intimes, souvenirs collectifs, élans créatifs… autant de chemins où la mémoire devient passage et où le partage se fait résonance.

ValérieGD

Actualités EMVC® – Danse, thérapie, mouvement

Nous vous remercions chaleureusement !

Danse Thérapie EMVC®
"Nous dansons pour exprimer l’indicible, pour donner corps aux émotions qui nous traversent et aux histoires qui nous habitent.
Nous dansons pour le rire qui jaillit du plaisir d’être en mouvement, pour les larmes qui coulent lorsque les mots ne suffisent plus.
Nous dansons pour la folie douce qui nous libère des carcans, pour les peurs qui se dissolvent dans l’élan du geste.
Nous dansons pour les espoirs qui nous élèvent, pour les cris silencieux qui réclament d’être entendus.
Nous sommes les danseurs, passeurs d’émotions et d’imaginaires.
À travers le mouvement, nous façonnons des mondes, nous tissons des rêves, et nous donnons vie à ce qui cherche à émerger."

Citation - Valérie GALENO-DELOGU

Mémoires en mouvement ...

  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 24 heures
  • 2 min de lecture
« L’ego croit jouer seul la pièce de sa vie, mais le Soi en est le théâtre, le metteur en scène et le témoin. » Valérie GALENO-DELOGU
Sur la scène intérieure, un acteur paraît. Il se nomme « Ego ». Costume ajusté, gestes assurés, il croit que toute la pièce dépend de lui. Il parle fort, prend la lumière, se prend pour l’auteur, le metteur en scène et le roi à la fois. Mais derrière le rideau, les coulisses bruissent : une armée de voix oubliées attend son heure.
L’ombre se lève, première révolte. Figures refoulées, émotions bâillonnées : colère, honte, désirs interdits. Elles envahissent le plateau, bousculent l’acteur. L’Ego hésite : fuir, se battre, ou accueillir ? C’est son premier passage, accepter que la pièce n’est pas faite de lumière seule.
Puis surgissent d’autres personnages, étranges et fascinants : le féminin inspirateur, le masculin porteur d’élan. Parfois séducteurs, parfois terribles, ils sont médiateurs. Ils tendent des miroirs, ouvrent des passages vers des royaumes plus vastes. L’Ego danse, lutte, s’accorde. Le dialogue s’installe.
La scène se métamorphose alors. Les décors se couvrent de symboles : forêts de rêves, océans mythiques, figures d’archétypes. Le langage ordinaire se tait, remplacé par celui des images. L’Ego apprend à marcher dans ce théâtre mouvant, à laisser l’imaginaire guider ses gestes.
Au centre, une lumière douce apparaît. C’est le cœur de la scène. Ici, les contraires s’équilibrent. L’acteur cesse de dominer, il devient médiateur. Sa danse s’adoucit, ses gestes s’harmonisent. Il comprend que sa tâche n’est pas de régner mais de relier.
Et puis, un silence tombe. Plus de décor, plus de voix. Quelque chose d’immense traverse le théâtre : le numineux, l’infini, le mystère. L’acteur tremble, car il n’est plus le maître. Sa voix se brise, ses gestes deviennent offrande.
Enfin, le rideau s’ouvre sur un espace sans bord. L’Ego découvre qu’il n’est qu’un fragment d’une totalité vivante. Le Soi est là, invisible et pourtant partout : spectateur, metteur en scène, et théâtre lui-même. L’acteur n’est pas effacé : il trouve enfin sa juste place, interprète d’une œuvre infinie.
La pièce n’a pas de fin. Chaque geste, chaque souffle, rejoue ce drame éternel : l’ego qui croit être tout et le Soi qui doucement le rappelle à l’unité.

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 20 heures

« À quatre ans, la danse classique est une première aurore : le corps s’éveille au mystère du mouvement, rencontre la musique comme une complice et découvre, dans le battement des pas et la droiture de la barre, l’ébauche d’un langage qui le portera bien au-delà de lui-même. » Valérie GALENO-DELOGU
À 4 ans, un jour de pluie, je fais une rencontre marquante. Une grande dame, vêtue de noir, avec une allure noble qui se prolonge jusqu’au bout de ses pieds fins et gracieux. Longiligne et élégante, elle esquisse des pas de danse classique sous mon regard émerveillé. Fascinée, je m’essaie à la barre pour la première fois. Mais mes premiers pas sont maladroits, remplis de confusion. Je me sens maladroite, incapable de distinguer ma droite de ma gauche. Mauvaise latéralisation ? Peut-être. Ce n’est pas la fin du monde, mais cette difficulté soulève des questions : Est-ce de la distraction ? Un environnement complexe ou stressant ? Une possible dyslexie ou un trouble de l’apprentissage ? Avec le recul, je comprends que je souffrais d’une carence affective. Mon désir de bien faire était une quête silencieuse de reconnaissance. Les liens d’attachement étaient fragiles, et la figure d’attachement qui aurait dû me procurer une base de sécurité interne vacillait. Il y a bien des années, dans le monde de mon enfance, danser « bien » n’était pas seulement un plaisir. C’était un enjeu. Chaque pas maîtrisé, chaque mouvement correctement exécuté pouvait rapporter un bon point. Dix bons points, et l’on gagnait une image : une petite carte cartonnée, illustrée de scènes colorées, qu’on serrait comme un trésor dans ses mains d’enfant. Une gloire de papier, fragile mais si précieuse.

Je me souviens de cette sensation : l’envie d’être choisie, reconnue, applaudie. Comme si le droit d’exister aux yeux des autres dépendait d’une série de petits gestes « parfaits ». C’était troublant, au fond : on nous apprenait très tôt que l’amour, l’attention, se méritaient. Que l’expression de soi, même à travers la danse, devait être « bien faite » pour être validée. Et moi, au milieu de tout ça, je faisais tout pour plaire. Je m’appliquais, je comptais mes pas, je souriais au bon moment. Bien avant d’apprendre ce que signifiait danser pour moi-même.
Les bons points, à l’époque, étaient partout. Certains enfants en accumulaient des piles, comme des trophées ; d’autres peinaient à en décrocher un seul. C’était censé nous motiver, nous tirer vers le haut. Mais je revois encore ceux qui baissaient les yeux, les poches vides, tandis que d’autres brandissaient leurs images comme des médailles. Il y avait une compétition silencieuse, une hiérarchie implicite, et je me souviens avoir compris, très jeune, que la valeur d’un enfant pouvait se mesurer à ce qu’il avait entre les mains.
Moi, je voulais juste qu’on me voie. Et pour cela, je dansais…

Dans les années de mon enfance, discipline et rigueur faisaient partie intégrante du processus d’apprentissage, que ce soit en danse ou dans tout autre art. Elles n’étaient pas perçues comme des contraintes arbitraires, mais comme des fondations indispensables à l’exploration et à la maîtrise d’une pratique. La rigueur n’était pas synonyme de rigidité, mais plutôt d’une forme d’engagement profond, d’un dialogue exigeant entre le corps, l’esprit et l’art. Il ne s’agissait pas seulement de répéter mécaniquement des gestes ou des techniques, mais de cultiver une forme de présence, d’attention minutieuse au détail, une recherche patiente et persévérante. Cette discipline forgeait non seulement le corps, mais aussi la pensée et la sensibilité, permettant d’accéder, au-delà de la technique, à une forme de liberté plus authentique et maîtrisée.

Aujourd’hui, une approche plus intuitive et décomplexée a pris place dans l’enseignement artistique, avec le souci de préserver la spontanéité et le plaisir. Si cette évolution a permis d’ouvrir les pratiques à un plus large public, elle a parfois occulté la valeur du labeur, du dépassement de soi et de la structuration qu’offre une discipline approfondie. Or, c’est souvent dans la tension entre contrainte et expression que l’art naît véritablement, car la contrainte bien intégrée devient un tremplin vers la création, et non un carcan qui l’étouffe.

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 5 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 22 heures

"La caverne de Platon devient, en thérapie, notre psyché : les ombres sont nos projections, le feu nos pulsions et la sortie la rencontre avec nous-mêmes." Valérie GALENO-DELOGU
Aujourd’hui, la thérapie se dresse au cœur de nos existences comme une nécessité vitale. Le monde bruisse de sollicitations, d’exigences et de pressions qui nous épuisent. Alors, beaucoup aspirent simplement à « aller bien ». Pas à s’élever, pas à bouleverser leur vie, mais à trouver ce fragile équilibre où l’on peut respirer sans douleur. Ce désir est légitime. Mais s’arrêter à ce « juste bien » revient souvent à colmater les fissures de la façade sans regarder la charpente intérieure.

Car sous la surface polie des jours, il y a la caverne. La nôtre. Une caverne peuplée de peurs, de souvenirs, d’ombres que nous croyons avoir laissées derrière nous, mais qui continuent d’agir dans nos gestes et nos choix. Nous la redoutons comme on craint la nuit, persuadés qu’y entrer serait s’y perdre. Nous oublions qu’y entrer, c’est aussi s’y retrouver. Platon nous a légué la métaphore fondatrice : tant que nous demeurons tournés vers le mur, hypnotisés par les ombres, nous restons prisonniers d’un théâtre illusoire. La thérapie nous convie à un geste simple et bouleversant : se retourner. Oser affronter le feu qui projette nos images, puis marcher encore, jusqu’à franchir l’ouverture et rencontrer la lumière du dehors.

Ce chemin n’est pas confortable. Il bouscule nos certitudes, heurte nos défenses, déloge nos illusions. Mais c’est précisément en affrontant la caverne intérieure que nous pouvons cesser d’être esclaves de ses ombres. Chaque pas dans l’obscurité nous rapproche d’une liberté nouvelle, plus solide que le simple apaisement.
Car aller « mieux », ce n’est pas se protéger de ses profondeurs, mais les traverser. C’est descendre au cœur de soi pour y cueillir la vérité nue, parfois rugueuse, parfois tendre. C’est y rencontrer l’enfant blessé, l’ombre orgueilleuse, le désir inassouvi, le cri enfoui. Et comprendre qu’ils ne sont pas des ennemis à abattre, mais des fragments de notre être qui attendent d’être reconnus et intégrés.

Alors la thérapie devient une initiation : une descente dans la caverne pour en rapporter la lumière. Un chemin de courage, qui transforme la peur en force, la douleur en compréhension, et l’ombre en espace d’accueil.

« Aller bien » n’est plus un refuge fragile, mais une habitation intérieure solide, où l’on peut respirer pleinement et marcher dans le monde avec une liberté retrouvée.

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EMVC® - Le guérisseur blessé en mouvement 

Siège pédagogique

Valérie GALENO-DELOGU

1003 Charavel

30200 SABRAN

+33 0 434 390 065

+33 0 650 709 762

Danse Thérapie EMVC®

Crédits photos

Valérie GALENO-DELOGU

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