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Danse Thérapie EMVC®

Ici, les mots dansent comme des gestes, les récits se tissent comme des mémoires en mouvement.
Ce blog ouvre un espace de traversée et de partage : j’y dépose des traces, des échos, des inspirations, pour que chacun.e puisse les rencontrer à sa manière.
Fragments intimes, souvenirs collectifs, élans créatifs… autant de chemins où la mémoire devient passage et où le partage se fait résonance.

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 6 heures
  • 3 min de lecture
« Se raconter par la danse, c’est se reconnaître dans sa vérité nue : un être en mouvement, fragile et puissant tout à la fois. Chaque geste porte la trace d’une histoire, chaque silence du corps devient un aveu. Dans l’élan comme dans la retenue, l’humain se révèle sans masque. La danse ne triche pas : elle déploie la vulnérabilité comme une force et fait de la fragilité une source d’élan. Dans cette traversée, nous ne jouons pas un rôle, nous existons. La danse nous restitue à nous-mêmes, elle nous rend visibles à nos propres yeux. » Valérie GALENO-DELOGU

Se raconter par la danse : Un chemin d’exploration et d’engagement

La danse s’impose comme un médium puissant, une voie d’expression unique et profonde, capable de transmettre ce que les mots peinent parfois à saisir. Par le langage du corps, elle permet de traduire des expériences intimes, des émotions enfouies, des mémoires anciennes en gestes, postures et mouvements porteurs de sens. Chaque mouvement devient une trace, une empreinte, un récit silencieux du vécu intérieur. Au-delà du simple déplacement, le corps témoigne, révèle, et parle la langue de l’âme.
Ce processus d’incarnation dépasse la simple extériorisation : il invite à plonger au cœur de soi, à explorer des zones souvent oubliées ou inaccessibles. La danse devient ainsi une exploration des strates de l’histoire personnelle, des reliefs et creux de la psyché, des espaces où résident désir, peur, joie et vulnérabilité. Elle tisse un lien entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’intime et le visible, entre ce qui ne peut se dire et ce qui se manifeste.
En dansant, la personne se mobilise pleinement. D’abord envers elle-même, en osant se rencontrer sans masque, en accueillant ce qui surgit dans le corps, qu’il s’agisse de tensions, résistances, fluidité ou élans. Puis envers autrui, puisque chaque geste partagé dans l’espace relationnel devient un dialogue incarné, une offrande sensible de soi au regard de l’autre. Enfin, envers le monde, en inscrivant son mouvement personnel dans le grand flux de la vie, en résonance avec les rythmes universels, les cycles naturels et les forces symboliques qui traversent l’existence.
Ainsi, la danse va bien au-delà de la dimension esthétique ou performative. Elle devient un acte existentiel, une prière en mouvement, un chemin de connaissance et de transformation. Elle invite à habiter le corps comme une terre vivante, à le laisser se faire lieu d’une parole incarnée, d’un récit mouvant, d’une présence authentique et vibrante. Dans cet espace, chaque geste porte la mémoire, la sensorialité, l’émotion, tout en offrant la possibilité d’inventer du neuf. La danse ouvre un espace de liberté, un territoire créatif où la personne peut à la fois se retrouver et se réinventer, se dire et se transcender, se relier à elle-même tout en s’ouvrant à l’autre et à l’infini du monde.

 

La poésie du corps dansant : Une connexion entre l’intime et l’universel

Dans chaque geste, chaque mouvement, le corps dansant de la personne devient récit. Il murmure, il crie, il questionne, il célèbre. À travers ce langage silencieux, il raconte une histoire qui échappe aux mots, une histoire inscrite dans la chair, portée par la mémoire, nourrie par l’expérience. Chaque pas, chaque vibration, chaque suspension tisse un lien subtil entre l’intime et l’universel, entre l’ici et l’ailleurs, entre le visible et l’invisible. La danse devient alors une poésie vivante, une écriture incarnée où le corps exprime ce que l’âme ne saurait dire autrement. Elle ouvre un espace de résonance, de transformation, de révélation. Dans cet acte dansé, la personne se relie à elle-même tout en se reliant au monde. Elle explore ses territoires intérieurs, ses zones d’ombre et de lumière, tout en s’inscrivant dans un mouvement plus vaste, celui de la vie elle-même. La danse n’est plus simple performance, mais un chemin d’exploration et d’expression profonde, un pont entre l’individuel et le collectif, entre l’humain et le sacré. Ces concepts, ces disciplines, ces pratiques, qu’elles viennent de l’art, de la psychologie, de la philosophie ou de la spiritualité, convergent et s’entrelacent, offrant une vision riche et multidimensionnelle de la personne. Elles rappellent que l’être humain est à la fois corps, esprit, cœur et âme, et que c’est dans l’intégration de ces dimensions que peut se déployer une connaissance de soi authentique, vivante, incarnée. Au croisement de ces voies, la danse se révèle comme un art du vivant, un espace d’accueil et de transformation, une pratique profondément humaine où la personne, en mouvement, retrouve sa capacité à sentir, à dire, à guérir, à créer. Et c’est peut-être là, dans cet acte simple et essentiel de danser, que réside l’une des plus belles façons d’habiter pleinement sa propre humanité.

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture
« L’ego croit jouer seul la pièce de sa vie, mais le Soi en est le théâtre, le metteur en scène et le témoin. » Valérie GALENO-DELOGU
Sur la scène intérieure, un acteur paraît. Il se nomme « Ego ». Costume ajusté, gestes assurés, il croit que toute la pièce dépend de lui. Il parle fort, prend la lumière, se prend pour l’auteur, le metteur en scène et le roi à la fois. Mais derrière le rideau, les coulisses bruissent : une armée de voix oubliées attend son heure.
L’ombre se lève, première révolte. Figures refoulées, émotions bâillonnées : colère, honte, désirs interdits. Elles envahissent le plateau, bousculent l’acteur. L’Ego hésite : fuir, se battre, ou accueillir ? C’est son premier passage, accepter que la pièce n’est pas faite de lumière seule.
Puis surgissent d’autres personnages, étranges et fascinants : le féminin inspirateur, le masculin porteur d’élan. Parfois séducteurs, parfois terribles, ils sont médiateurs. Ils tendent des miroirs, ouvrent des passages vers des royaumes plus vastes. L’Ego danse, lutte, s’accorde. Le dialogue s’installe.
La scène se métamorphose alors. Les décors se couvrent de symboles : forêts de rêves, océans mythiques, figures d’archétypes. Le langage ordinaire se tait, remplacé par celui des images. L’Ego apprend à marcher dans ce théâtre mouvant, à laisser l’imaginaire guider ses gestes.
Au centre, une lumière douce apparaît. C’est le cœur de la scène. Ici, les contraires s’équilibrent. L’acteur cesse de dominer, il devient médiateur. Sa danse s’adoucit, ses gestes s’harmonisent. Il comprend que sa tâche n’est pas de régner mais de relier.
Et puis, un silence tombe. Plus de décor, plus de voix. Quelque chose d’immense traverse le théâtre : le numineux, l’infini, le mystère. L’acteur tremble, car il n’est plus le maître. Sa voix se brise, ses gestes deviennent offrande.
Enfin, le rideau s’ouvre sur un espace sans bord. L’Ego découvre qu’il n’est qu’un fragment d’une totalité vivante. Le Soi est là, invisible et pourtant partout : spectateur, metteur en scène, et théâtre lui-même. L’acteur n’est pas effacé : il trouve enfin sa juste place, interprète d’une œuvre infinie.
La pièce n’a pas de fin. Chaque geste, chaque souffle, rejoue ce drame éternel : l’ego qui croit être tout et le Soi qui doucement le rappelle à l’unité.

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • il y a 2 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

« À quatre ans, la danse classique est une première aurore : le corps s’éveille au mystère du mouvement, rencontre la musique comme une complice et découvre, dans le battement des pas et la droiture de la barre, l’ébauche d’un langage qui le portera bien au-delà de lui-même. » Valérie GALENO-DELOGU
À 4 ans, un jour de pluie, je fais une rencontre marquante. Une grande dame, vêtue de noir, avec une allure noble qui se prolonge jusqu’au bout de ses pieds fins et gracieux. Longiligne et élégante, elle esquisse des pas de danse classique sous mon regard émerveillé. Fascinée, je m’essaie à la barre pour la première fois. Mais mes premiers pas sont maladroits, remplis de confusion. Je me sens maladroite, incapable de distinguer ma droite de ma gauche. Mauvaise latéralisation ? Peut-être. Ce n’est pas la fin du monde, mais cette difficulté soulève des questions : Est-ce de la distraction ? Un environnement complexe ou stressant ? Une possible dyslexie ou un trouble de l’apprentissage ? Avec le recul, je comprends que je souffrais d’une carence affective. Mon désir de bien faire était une quête silencieuse de reconnaissance. Les liens d’attachement étaient fragiles, et la figure d’attachement qui aurait dû me procurer une base de sécurité interne vacillait. Il y a bien des années, dans le monde de mon enfance, danser « bien » n’était pas seulement un plaisir. C’était un enjeu. Chaque pas maîtrisé, chaque mouvement correctement exécuté pouvait rapporter un bon point. Dix bons points, et l’on gagnait une image : une petite carte cartonnée, illustrée de scènes colorées, qu’on serrait comme un trésor dans ses mains d’enfant. Une gloire de papier, fragile mais si précieuse.

Je me souviens de cette sensation : l’envie d’être choisie, reconnue, applaudie. Comme si le droit d’exister aux yeux des autres dépendait d’une série de petits gestes « parfaits ». C’était troublant, au fond : on nous apprenait très tôt que l’amour, l’attention, se méritaient. Que l’expression de soi, même à travers la danse, devait être « bien faite » pour être validée. Et moi, au milieu de tout ça, je faisais tout pour plaire. Je m’appliquais, je comptais mes pas, je souriais au bon moment. Bien avant d’apprendre ce que signifiait danser pour moi-même.
Les bons points, à l’époque, étaient partout. Certains enfants en accumulaient des piles, comme des trophées ; d’autres peinaient à en décrocher un seul. C’était censé nous motiver, nous tirer vers le haut. Mais je revois encore ceux qui baissaient les yeux, les poches vides, tandis que d’autres brandissaient leurs images comme des médailles. Il y avait une compétition silencieuse, une hiérarchie implicite, et je me souviens avoir compris, très jeune, que la valeur d’un enfant pouvait se mesurer à ce qu’il avait entre les mains.
Moi, je voulais juste qu’on me voie. Et pour cela, je dansais…

Dans les années de mon enfance, discipline et rigueur faisaient partie intégrante du processus d’apprentissage, que ce soit en danse ou dans tout autre art. Elles n’étaient pas perçues comme des contraintes arbitraires, mais comme des fondations indispensables à l’exploration et à la maîtrise d’une pratique. La rigueur n’était pas synonyme de rigidité, mais plutôt d’une forme d’engagement profond, d’un dialogue exigeant entre le corps, l’esprit et l’art. Il ne s’agissait pas seulement de répéter mécaniquement des gestes ou des techniques, mais de cultiver une forme de présence, d’attention minutieuse au détail, une recherche patiente et persévérante. Cette discipline forgeait non seulement le corps, mais aussi la pensée et la sensibilité, permettant d’accéder, au-delà de la technique, à une forme de liberté plus authentique et maîtrisée.

Aujourd’hui, une approche plus intuitive et décomplexée a pris place dans l’enseignement artistique, avec le souci de préserver la spontanéité et le plaisir. Si cette évolution a permis d’ouvrir les pratiques à un plus large public, elle a parfois occulté la valeur du labeur, du dépassement de soi et de la structuration qu’offre une discipline approfondie. Or, c’est souvent dans la tension entre contrainte et expression que l’art naît véritablement, car la contrainte bien intégrée devient un tremplin vers la création, et non un carcan qui l’étouffe.

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Actualités EMVC® – Danse, Humanisme & Analyse

Nous vous remercions chaleureusement !

Danse Thérapie EMVC®
"Nous dansons pour exprimer l’indicible, pour donner corps aux émotions qui nous traversent et aux histoires qui nous habitent.
Nous dansons pour le rire qui jaillit du plaisir d’être en mouvement, pour les larmes qui coulent lorsque les mots ne suffisent plus.
Nous dansons pour la folie douce qui nous libère des carcans, pour les peurs qui se dissolvent dans l’élan du geste.
Nous dansons pour les espoirs qui nous élèvent, pour les cris silencieux qui réclament d’être entendus.
Nous sommes les danseurs, passeurs d’émotions et d’imaginaires.
À travers le mouvement, nous façonnons des mondes, nous tissons des rêves, et nous donnons vie à ce qui cherche à émerger."

Citation - Valérie GALENO-DELOGU

EMVC® - Le guérisseur blessé en mouvement 

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Valérie GALENO-DELOGU

1003 Charavel

30200 SABRAN

+33 0 434 390 065

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