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Danse Thérapie EMVC®

Ici, les mots dansent comme des gestes, les récits se tissent comme des mémoires en mouvement.
Ce blog ouvre un espace de traversée et de partage : j’y dépose des traces, des échos, des inspirations, pour que chacun.e puisse les rencontrer à sa manière.
Fragments intimes, souvenirs collectifs, élans créatifs… autant de chemins où la mémoire devient passage et où le partage se fait résonance.

ValérieGD

« Tant que la fraternité oubliera ses sœurs, la liberté restera incomplète et l’égalité inachevée. L’adelphité est l’acte politique du cœur : elle rend à l’humanité sa pluralité vivante. » Valérie GALENO-DELOGU
On la croit gravée sur les frontons des mairies, figée dans la pierre. Pourtant, « Liberté, Égalité, Fraternité » n’est pas qu’un slogan républicain : c’est un mythe fondateur qui travaille silencieusement les profondeurs du psychisme collectif. Une trinité laïque qui structure notre manière d’exister ensemble et qui, par son inachèvement, nous perturbe autant qu’elle nous inspire.
Ces trois mots forment une promesse impossible : concilier l’autonomie individuelle, la justice commune et l’amour fraternel. Derrière leur harmonie apparente, ils tirent dans trois directions. La liberté sépare pour préserver l’individu. L’égalité uniformise pour garantir l’équité. La fraternité tente de réparer cette tension en tissant du lien.
Mais cette fraternité, héritée d’un monde patriarcal et révolutionnaire, excluait sans le dire : les femmes, les étrangers, les « autres ». Elle portait en elle l’ombre d’un collectif bâti sur le modèle du frère, du semblable, de l’homme libre, laissant à la marge ceux et celles qui ne correspondaient pas à l’image du citoyen universel. Ainsi, cette devise, dans sa lumière, porte aussi un inconscient de séparation. Elle promet l’unité, tout en perpétuant le mythe du même.
C’est ici qu’entre l’adelphité, terme discret mais profondément novateur. Elle vient rééquilibrer le symbolique. Du grec adelphos, « issu du même sein », elle invite à dépasser la fraternité genrée pour renouer avec une humanité d’essence plutôt que d’appartenance. L’adelphité rappelle que nous ne sommes pas seulement frères ou sœurs, mais co-naissants d’un même souffle, reliés par la condition d’être au monde ensemble.
Ainsi comprise, cette devise élargie devient un outil d’éveil collectif. Elle révèle nos contradictions intérieures entre désir de liberté et peur de la différence, entre quête d’égalité et besoin de singularité. Elle agit comme un miroir psychique du corps social : nous oscillons entre l’indépendance et la reliance, entre le moi et le nous, entre le masculin et le féminin symboliques.
La philosophie de cette devise ne cherche pas à moraliser, mais à guérir une fracture : celle du lien humain. Elle propose de passer d’une fraternité de sang à une adelphité de conscience, d’une égalité juridique à une égalité du cœur, d’une liberté de droits à une liberté d’être.
Changer la société commence ici, non dans les institutions, mais dans le tissu invisible des relations. Car cette devise, que nous récitons sans l’entendre, murmure en réalité une question : sommes-nous prêts à devenir ce que ces mots exigent de nous ?

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • 5 nov.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 nov.

« Celui qui juge s’enferme dans l’idée qu’il se fait du monde, oubliant que la vérité danse bien au-delà des certitudes. » Valérie GALENO-DELOGU
Il était une foi
 
Dix années ont lentement façonné un souffle, qui aujourd’hui se déploie en un appel… sous les accents de Rachmaninov[1], où chaque note amplifie sa résonance.
 
« Ne te fie pas à l’image que tu te fais de moi.
Ce n’est pas parce que je ne te prends pas dans mes bras que je ne t’apprécie pas.
Ce n’est pas parce que j’affirme mes opinions que je prétends détenir la vérité.
Ce n’est pas parce que j’emploie parfois des mots crus que je suis vulgaire.
Ce n’est pas parce que je fais preuve de détermination que je n’ai pas de doutes.
Ce n’est pas parce que je me montre détendue que je ne prends pas les choses au sérieux. Ce n’est pas parce que je ris aux éclats que je ne verse pas de larmes en silence.
Ce n’est pas parce que certains m’apprécient que d’autres ne me détestent pas.
Ce n’est pas parce que je t’interromps que je ne t’écoute pas.
Ce n’est pas parce que je suis franche que je manque de bienveillance.
Ce n’est pas parce que je ne m’entoure pas de belles formules que je ne fais pas preuve de sagesse.
Ce n’est pas parce que je ne parle pas d’amour inconditionnel que je ne sais pas aimer.
Ce n’est pas parce que je ne m’habille pas en blanc que je suis noire.
Ce n’est pas parce que je suis petite que je ne suis pas grande à ma manière.
Ce n’est pas parce que je mange de la viande que je ne suis pas soucieuse de l’environnement.
Ce n’est pas parce que j’ai des engagements politiques que je suis déconnectée de la spiritualité.
Ce n’est pas parce que je pratique la psychanalyse que je ne crois pas aux mystères de la lune et aux guides invisibles.
Ce n’est pas parce que j’ai souvent des maux de tête que je suis trop cérébrale.
Ce n’est pas parce que j’exprime mes colères que je suis une femme enragée ou égocentrique.
Ce n’est pas parce que je ne te souris pas toujours que je ne t’apprécie pas.
Ce n’est pas parce que je perds parfois pied que je ne suis pas sensible.
Ce n’est pas parce que je parle fort que je manque de discrétion.
Ce n’est pas parce que j’ai une opinion que je te juge.
Ce n’est pas parce que j’affirme que je cherche à manipuler.
Ce n’est pas parce que je rétorque que je suis malveillante.
Ce n’est pas parce que j’explique que je cherche à me justifier.
Ce n’est pas parce que j’ose que je ne tremble pas intérieurement.
Ce n’est pas parce que je prends du recul que je ne suis pas empreinte d’amour.
Ce n’est pas parce que j’aime la bière que je suis alcoolique.
Ce n’est pas parce que je te contredis que j’ai forcément raison.
Ce n’est pas parce que j’écris ces mots aujourd’hui que je vise quelqu’un en particulier.
Ce n’est pas parce que tu n’aimeras pas ce message que mon ego en souffrira.
Alors, dois-je continuer ? Ou faut-il crier haut et fort qu’il est plus que temps de briser les carcans qui nous enferment ? »[2]

[1] Compositeur et pianiste russe dont la musique mêle virtuosité et profondeur mélancolique.
[2] Valérie GALENO-DELOGU

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  • Photo du rédacteur: Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
    Valérie GALENO-DELOGU, fondatrice EMVC
  • 5 nov.
  • 2 min de lecture
« Dans l’EMVC®, comme dans le Tao, le mouvement naît du silence intérieur : c’est en cessant de vouloir diriger la vie que le corps retrouve sa voie, et que le souffle rétablit l’harmonie entre l’humain et le vivant. » Valérie GALENO-DELOGU
L’articulation entre l’EMVC® et la philosophie taoïste
L’EMVC® (Écoute du Mouvement, Voix du Corps®) trouve dans la philosophie taoïste une résonance naturelle et profonde. Toutes deux reposent sur une vision organique du vivant, où l’harmonie naît de la circulation fluide entre les polarités : mouvement et repos, plein et vide, intérieur et extérieur.

Une même conception du mouvement vital
Le Taoïste considère le mouvement comme l’expression du Qi, souffle vital qui traverse toutes les formes. L’EMVC®, de son côté, reconnaît dans le mouvement dansé l’expression de ce souffle intérieur : le geste émerge d’un état d’écoute, non d’une volonté imposée. Ainsi, l’EMVC® ne vise pas à produire une chorégraphie, mais à permettre au mouvement de se manifester selon la dynamique propre de la personne, en respectant ses cycles internes. Cette approche rejoint le principe taoïste du Wu Wei, littéralement « agir sans agir », c’est-à-dire agir en accord avec le flux naturel, sans résistance ni effort inutile.

L’équilibre des polarités
Le Tao se déploie à travers le Yin et le Yang, les deux forces complémentaires qui structurent toute manifestation. L’EMVC® explore également ces polarités dans le corps et la psyché : masculin et féminin, expansion et rétraction, lumière et ombre, silence et élan. Le processus thérapeutique devient alors une danse d’intégration des contraires, où l’équilibre ne résulte pas d’une neutralisation, mais d’une mise en mouvement harmonieuse des opposés. Ce principe rejoint le travail jungien d’individuation, auquel l’EMVC® est également adossée.

La posture thérapeutique comme présence taoïste
Le praticien EMVC® adopte une posture analogue à celle du sage taoïste. Il s’ancre dans la présence silencieuse, accueille ce qui est sans projection ni anticipation, et agit à partir du vide intérieur, espace de réceptivité où peut émerger le mouvement juste. Cette attitude non-interventionniste ne signifie pas passivité, mais justesse d’action : savoir quand accompagner, quand se retirer, quand laisser être. Le thérapeute devient ainsi un médiateur du flux vital plutôt qu’un agent de transformation volontaire.

Une éthique du soin fondée sur la nature du vivant
L’EMVC® et le Tao s’accordent sur une éthique commune : celle du respect du vivant dans sa globalité. Le soin ne consiste pas à corriger, mais à rétablir la circulation du souffle, à favoriser la cohérence entre les dimensions corporelle, émotionnelle et symbolique. Le corps dansant devient un microcosme du Tao, un lieu où l’humain retrouve sa place dans l’ordre du monde, non par domination, mais par accord intérieur.

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Actualités EMVC® – Danse, Humanisme & Analyse

Nous vous remercions chaleureusement !

Danse Thérapie EMVC®
"Nous dansons pour exprimer l’indicible, pour donner corps aux émotions qui nous traversent et aux histoires qui nous habitent.
Nous dansons pour le rire qui jaillit du plaisir d’être en mouvement, pour les larmes qui coulent lorsque les mots ne suffisent plus.
Nous dansons pour la folie douce qui nous libère des carcans, pour les peurs qui se dissolvent dans l’élan du geste.
Nous dansons pour les espoirs qui nous élèvent, pour les cris silencieux qui réclament d’être entendus.
Nous sommes les danseurs, passeurs d’émotions et d’imaginaires.
À travers le mouvement, nous façonnons des mondes, nous tissons des rêves, et nous donnons vie à ce qui cherche à émerger."

Citation - Valérie GALENO-DELOGU

EMVC® - Le guérisseur blessé en mouvement 

Siège pédagogique

Valérie GALENO-DELOGU

1003 Charavel

30200 SABRAN

+33 0 434 390 065

+33 0 650 709 762

Danse Thérapie EMVC®

Crédits photos

Valérie GALENO-DELOGU

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